mardi 5 octobre 2010

3.2. QUELLE CONSIDÉRATION ONT VOS ÉLÈVES ENVERS LA GRAMMAIRE?

3.2. QUELLE CONSIDÉRATION ONT VOS ÉLÈVES ENVERS LA GRAMMAIRE?

Ici nous recommendons utiliser les cibles préparées par Jean-Pierre Cuq, pp. 30 et 33 (voyez référence complète dans la bibliographie)

Les éléments textuels à ponctuer peuvent être les suivants:

  • j'aime faire de la grammaire en français
  • j'aime faire de la grammaire en ____________ indiquez le(s) choix de langue(s)
  • j'aime faire de la grammaire dans ma langue maternellePour apprendre la grammaire ce qui est important, c'est:
Pour apprendre la grammaire, l'important c'est:

  • les règles
  • les exemples
  • les explications du professeur
  • les explications de la méthode
  • les exercices
Le professeur peut employer une séquence qualificative numérique (0-2-4-6-8-10)
***

La grammaire est, nous le savons, toujours qualifiée de façon très négative. Nous pouvons employer les deux cibles de Jean-Pierre Cuq pour connaître le degré de cette négativité chez les élèves et pour savoir quels sont les éléments que les élèves considèrent prioritaires pour pouvoir apprendre la grammaire d’une langue étrangère.

La grammaire est en étroite relation avec l’apprentissage d’une langue [note 6. Vous trouverez un petit parcours de l’histoire de la grammaire chez Cuq, pp. 7-23. Fin note 6] . Et le rôle du grammairien “est de fournir une aide didactique à l’enseignant” (Cuq, p. 26). Donc, la grammaire doi s’intégrer dans la science de la didactique. Et, en ce qui nous concerne, ce sera la didactique du français langue étrangère.

La définition de grammaire de Cuq, en tant que concept didactique, se structure en deux points:
“1. Le résultat de l’activité heuristique qui permet à l’apprenant de se construire une représentation métalinguistique organisée de la langue qu’il étudie.
2. Le guidage par l’enseignant de cette activité en fonction de la représentation métalinguistique organisée qu’il se fait de la langue qu’il enseigne”.

Mais, comme l’affirme Charaudeau, “il n’existe pas une grammaire, ni a fortiori la grammaire d’une langue, mais autant de grammaires que de théories sur la langue. Il ne faut pas oublier que c’est le point de vue théorique qui détermine la description d’un objet, et non l’inverse” (p. 3)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire