dimanche 24 octobre 2010

3.4.3.1. CARACTÉRISTIQUES FORMELLES DES ADJECTIFS QUALIFICATIFS

3.4.3.1.Caractéristiques formelles des adjectifs qualificatifs.-
- marques du genre et du nombre:
Les adjectifs qualificatifs qui expriment les propriétés des êtres sont affectés par les distinctions de sexe, de genre et de quantité portées par le nom (l’accord en genre et en nombre de la grammaire traditionnelle).

Pour en savoir plus à propos de l’accord, Charaudeau, p. 42

- construction de l’adjectif qualificatif:
type de relation
  • épithètes: directement reliés au nom qu’ils modifient. L’épithète exprime une caractérisation interne du nom, elle déclare une propriété intime de l’être. Ex.: Elle a les yeux bleus et les cheveux bruns
  • attributs: reliés au nom par l’intermédiaire d’un verbe auxiliaire ou semi-auxiliaire: l’attribut exprime une relation de qualification, la propriété ést l’une des composantes de l’être. Ex.: Ses yeux sont bleus et elle est brune.

  • apposés: séparés du nom par une pause graphique (virgule, tiret) ou orale (rupture du ryhtme et de l’intonation). L’adjectif apposé joue le rôle de définition du nom et celui d’explication à l’ensemble de l’énoncé. Ex.: Le garçon, tranquille, ne s’est pas enervé.

place de l’adjectif épithète
Nous devons constater que l’on se réfère à une tendance, non à une situation intouchable

- facteurs formels:
  • antéposition: adjectif monosyllabique + nom polysyllabique. Ex.: un bon dictionnaire
  • postposition: nom monosyllabique ou d’égale longueur + adjectifs polysyllabique. Ex.: une affaire extraordinaire
  • postposition: nom + intensificateur + adjectif.Ex.: un dictionnaire particulièrement bon
facteurs sémantiques:
Si les contraintes formelles n’agissent pas, l’antéposition ou la postposition de l’adjectif entraîne une différence de sens
  • antéposition: la propriété exprimée par l’adjectif s’intègre totalement au signifié du nom pour former un nouvel être. Ex.: sacrée histoire // pauvre ami
  • OBS. A anteposición nestes casos semella contribuir a crear unha especie de frase fixa.
  • postposition: la propriété exprimée par l’adjectif s’ajoute aux propriétés intrinsèques de l’être. Ex.: une histoire sacrée // un ami pauvre
  • OBS. A posposición ten o valor de excluír outros posibles adxectivos. Por exemplo, se unha historia é sagrada, non pode ser profana. Ou ben, se é un amigo caracterizado pola súa pobreza, non pode ser rico.

facteurs expressifs
Tout sujet parlant, en fonction de ce qu’il veut mettre en relief peut ne pas suivre les tendances formelles ou sémantiques et produire des effets de sens particuliers. Et ceci peut être très fréquent dans les textes littéraires.

l’ordre des adjectifs épithètes en énumération
- ordre accumulative: les adjectifs énumèrent des caracteristiques du nom, sous forme de coordination et/ou de juxtaposition (très habituel dans les descriptions et portraits de nos élèves dans les rédaction de présentation)
ex.: Je suis grand, maigre, fort et beau.

ordre hiérarchique: les caractéristiques s’enchâssent les unes après les autres; les adjectifs se répartissent devant ou derrière le nom. Ex.: la sanglante épée argentée médiévale sanglante caractérise à épée argentée médiévale, argentée à épée, et médiévale à épée argentée.

3.4.3. LES PROPRIÉTÉS, L'ADJECTIF ET L'ADVERBE

3.4.3. LES PROPRIÉTÉS, L’ADJECTIF ET L’ADVERBE
Definition.- Classe conceptuelle qui décrit les caractères particuliers, des qualités, des manières d’être ou de faire que l’homme perçoit ou construit et qu’il assigne aux êtres ou aux processus.
Ex.: Une frontière dangereuse // Un voyage dangereux // Un homme courageux
(propriétés assignées à un être)
Il marche péniblement // Elle pleure tendrement // Ils surveillent froidement
(propriétiés assignées à un processus)
Les propriétés décrivent des états qualificatifs. Si c’est à propos d’un être, c’est la catégorie formelle de l’adjectif qui remplit cette fonction expressive. Si c’est à propos d’un processus, c’est la catégorie formelle de l’adverbe qui la remplit.

  • OBS.- Tendo en conta que as propiedades adscriben o ser ao que cualifican a un sub-conxunto. Ex. Cando dicimos un film épique (unha película épica) estamos creando un sub-conxunto dentro do conxunto de películas. Por iso, exclúense desta clase conceptual a eses adxectivos e adverbios que responden a outras clases conceptuais como: os determinantes (adjectifs, na gramática tradicional) demonstrativos, posesivos, numerais, relativos, interrogativos, exclamativos e indefinidos, e tamén os adverbios de cantidade, de tempo, de lugar e oracionais.

Cette classe conceptuelle se prête plus difficilement que les êtres et les processus à un établissement clair de sa typologie. La cause étant la dépendance plus étroite avec les appréciations des sujets parlants.

Pour approfondir à propos de la typologie des traits sémantiques des propriétés, Charaudeau, pp. 39-41.

  • OBS.- Cando a gramática tradicional di que os adxectivos e adverbios cualificativos se poden suprimir sen afectar á oración na súa existencia como unidade sintáctica, cómpre dicirlle ao alumnado a verdade ou cando menos matizar o alcance da aseveración da gramática tradicional. Consideramos que nada é gratuito ou supérfluo nunha oración. Por exemplo, na oración “Un vieux chaland a percuté violemment les rochers pointus” (Un vello caiuco bateu violentamente contra as rochas puntiagudas), vieux, violemment, pointus poderían suprimirse sen afectar á estrutura de base, “Un chaland a percuté les rochers”. Non obstante, sucede que, desde o punto de vista do sentido e da comunicación, o que se quería precisamente pór de relevo desde o punto de vista informativo era que o caiuco era vello, que o choque foi violento e que as rochas eran puntiagudas. É dicir, cada oración en base ao suxeito falante pode ser particular.

mardi 5 octobre 2010

3.4.2. LES PROCESSUS ET LES VERBES

3.4.2. LES PROCESSUS ET LES VERBES
Définition.- Classe conceptuelle qui décrit ce qui survient dans l’univers, ce qui se produit dans le temps et qui modifie un état de choses.
Cette classe dépend sématiquement d’autre chose que d’elle-même. Émigrer se dit de quelqu’un qui émigre; accueillir se dit de quelqu’un qui accueille. Les processus ne se disent qu’à propos des êtres, ils sont l’apport ou prédication.
Il existe deux types:
a) Les actions.- Elles représentent des actes ou des activités sous la responsabilité ou le contrôle d’un être, personne humaine susceptible d’avoir un projet ou l’intention de faire quelque chose.
Ex.: Malik écrit une carte postale à ses amis de Mauritanie
b) Les faits.- Elles sont aussi des activités qui modifient un état des choses, impliquent des êtres concernés par cette modification, mais sans qu’elles soient sous la responsabilité ou contrôle d’un être.
Ex.: Les nuages bougent // Il pleut // Il neige

  • OBS. A clasificación en acción e feito non obedece a unha descrición dos verbos (categoría formal), senón que é un proceso que dependerá da visión da experiencia humana. Como sinala Charaudeau, os verbos deben considerarse desde os modos de realización lingüística. Por exemplo, o verbo bouger pode ser acción en L’enfant bouge pour se dégager (O neno móvese para ceibarse) mentres que é feito en L’enfant bouge dans son sommeil (O neno móvese durante o seu sono).
  • OBS.- Nesta categoría conceptual Charaudeau non inclúe aos verbos que expresan existencia, estado ou relación (être, avoir, paraître, sembler, etc.) que pertencen a outras clases conceptuais (por exemplo a Qualification (Cualificación)).

En réalité, il sera bon expliquer que les verbes sont une catégorie difficile à saisir d’une façon pleinement satisfaisante. Aucune définition n’est parfaite. Et ceci à cause de sa polysémie.

Et, en ce qui concerne son usage, afin de le rendre aisé, il serait convenable que le professeur anime les élèves à utiliser le Bled conjugaison de poche. Nous considérons que le plus important est savoir utiliser les verbes en fonction de ce que l’on veut communiquer. Sauf les verbes les plus fréquents (être, avoir, faire, les régularités en –er, -ir-, etc), nous laisserons toujours aux élèves l’utilisation de ce petit Bled. Il devient, justement avec un petit dictionnaire bilingüe, le synonyme de la calculatrice des mathématiques.
Pour approfondir, Charaudeau, pp. 28-36
***
Travail
Nous proposons une espèce de jeu. On écrit en grand sur une feuille des phrases telles que: Maman bouge la table (mamá move a mesa); Papa prend les assiettes (Papá colle os pratos); Le vent souffle (o vento asubía); il neige (neva), etc. On fait des photocopies des différentes phrases en fonction des groupes de travail que l’on veut établir en classe, puis on recoupe les mots, on les mélange et on les distribue. Chaque groupe doit créer autant de phrases que le professeur en a imaginé au début. Sans rien questionner lors de la réalisation de l’activité, une fois finalisée, on procède à relever toutes les phrases dans le tableau. Après on peut débattre les coïncidences entre les groupes, et voir surtout la correction ou non des phrases élaborées. Et toujours en réfléchissant sur la nature sémantique et en analisant la différence entre action et fait.

3.4.1. LES ÊTRES ET LE NOM

3.4.1. LES ÊTRES ET LE NOM

Definition.- Classe conceptuelle qui décrit les objets du monde phénoménal que l’homme perçoit et dont il construit le sens dans le même temps qu’il les nomme.
Les êtres constituent un support de prédication, tandis que processus et propriétés constituent des apports. Les êtres ne renvoient qu’à eux-mêmes.

Il existe des sous-classes:
- Êtres physiques et matériels (personnes, animaux, objets, lieux, etc) que l’on peut situer dans un espace à trois dimensions
- Êtres résultat d’un processus situé dans le temps et qui sont devenus des entités: fabrication, nationalisation, manoeuvre. Ils sont aussi le résultat de la transformation d’un processus: assemblage < style="text-align: right;">Pour approfondir, Charaudeau, pp. 18-28
Travail

Le professeur peut proposer la lecture de certains êtres et que les élèves fassent des classificactions en fonction de leur nature sémantique. Par exemple, si nous leur offrons les mots suivants: géant, tour, château, gratte-ciel, et nous les confronttons à: puce, fourmi, enfant, miniature, ils devraient arriver à établir que la confrontation se reálise sous la dimension des êtres: grand vs petit. Et nous pouvons réfléchir sur les différences sémantiques des noms de chaque série: géant (humain et animé) face à tour (non humain et non animé), et les relations: tour et château (non animés). Et continuer par établir les relations et les différences sémantiques entre les deux séries. Par exemple, géant et enfant (humains) vs fourmi et puce (non humains), mais les 4 animés.Il s’agit de travailler avec le dictionnaire et de réfléchir sur la nature sémantique des mots.

3.4. ÊTRES, PROCESSUS, PROPRIÉTÉS

3.4. ÊTRES, PROCESSUS, PROPRIÉTÉS
Ces trois classes conceptuelles se correspondent aux quatre catégories formelles de la grammaire traditionnelle: nom, verbe, adjectif et adverbe.

3.3. À PROPOS DE LA GRAMMAIRE DU SENS ET DE L'EXPRESSION

3.3. À PROPOS DE LA GRAMMAIRE DU SENS ET DE L’EXPRESSION
Étant donné que nous allons travailler avec des catégories grammaticales non habituelles encore chez nous, il faut bien expliquer le point de départ, la base du bâtiment expressif que Charaudeau a établi et que De Salins a, en quelque sorte, résumé.

Il faut aussi, avoir bien en vue quelle est l’intention complémentaire de ce travail: employer l’enseignement-aprentissage du français langue étrangère pour développer les bases d’une éducation interculturelle.

Nous prenons comme base de notre parcours grammatical le monumental travail de Patrick Charaudeau et la synthèse de Geneviève-Dominique de Salins. C’est à eux que nous remettrons pour approfondir certaines notions.

Nous allons maintenir tout au long du travail la présence du galicien comme mécanisme explicatoire quand nous le trouvons convenable. De la même façon que Charaudeau va maintenir comme base la tradition grammaticale “totalement intégrée par les usagers de la langue française qui ont été scolarisés. Il faut donc tenir compte de ce patrimoine, même si on veut le critiquer, car il constitue un langage de reconnaissance, le seul langage dont disposent ces usagers pour parler de la langue” (pp. 4-5).

L’expérience nous dit qu’il est toujours préférable, dès le premier jour de classe, expliquer la principale différence entre cette tradition grammaticale et cette grammaire du sens et de l’expression. Et nous pouvons le faire de façon philosophique, sans fuir la conceptualisation [note 7. “Refuser la conceptualisation, ou l’éviter, ce qui est une attitude assez courante, revient donc à se condamner à des études opportunistes et par conséquent non scientifiques. Au contraire, l’étape de la conceptualisation est centrale dans l’activité scientifique” (Cuq, p. 39) fin note 7] . Et en contrastant toujours avec la considération des élèves et ce qu’ils en pensent du langage, et essayer de faire voir l’importance de réfléchir à ce que nous utilisons pour nous communiquer, pour parler.

3.2. QUELLE CONSIDÉRATION ONT VOS ÉLÈVES ENVERS LA GRAMMAIRE?

3.2. QUELLE CONSIDÉRATION ONT VOS ÉLÈVES ENVERS LA GRAMMAIRE?

Ici nous recommendons utiliser les cibles préparées par Jean-Pierre Cuq, pp. 30 et 33 (voyez référence complète dans la bibliographie)

Les éléments textuels à ponctuer peuvent être les suivants:

  • j'aime faire de la grammaire en français
  • j'aime faire de la grammaire en ____________ indiquez le(s) choix de langue(s)
  • j'aime faire de la grammaire dans ma langue maternellePour apprendre la grammaire ce qui est important, c'est:
Pour apprendre la grammaire, l'important c'est:

  • les règles
  • les exemples
  • les explications du professeur
  • les explications de la méthode
  • les exercices
Le professeur peut employer une séquence qualificative numérique (0-2-4-6-8-10)
***

La grammaire est, nous le savons, toujours qualifiée de façon très négative. Nous pouvons employer les deux cibles de Jean-Pierre Cuq pour connaître le degré de cette négativité chez les élèves et pour savoir quels sont les éléments que les élèves considèrent prioritaires pour pouvoir apprendre la grammaire d’une langue étrangère.

La grammaire est en étroite relation avec l’apprentissage d’une langue [note 6. Vous trouverez un petit parcours de l’histoire de la grammaire chez Cuq, pp. 7-23. Fin note 6] . Et le rôle du grammairien “est de fournir une aide didactique à l’enseignant” (Cuq, p. 26). Donc, la grammaire doi s’intégrer dans la science de la didactique. Et, en ce qui nous concerne, ce sera la didactique du français langue étrangère.

La définition de grammaire de Cuq, en tant que concept didactique, se structure en deux points:
“1. Le résultat de l’activité heuristique qui permet à l’apprenant de se construire une représentation métalinguistique organisée de la langue qu’il étudie.
2. Le guidage par l’enseignant de cette activité en fonction de la représentation métalinguistique organisée qu’il se fait de la langue qu’il enseigne”.

Mais, comme l’affirme Charaudeau, “il n’existe pas une grammaire, ni a fortiori la grammaire d’une langue, mais autant de grammaires que de théories sur la langue. Il ne faut pas oublier que c’est le point de vue théorique qui détermine la description d’un objet, et non l’inverse” (p. 3)

3.1.1. L'ÉCOLE INTERCULTURELLE

3.1.1. L’ÉCOLE INTERCULTURELLE

L’école est un espace important pour la rencontre des cultures. Une rencontre qui doit faire du dialogue l’instrument le plus déterminant. Et pour connaître et nous reconnaître entre Nous et l’Autre, nous devons connaître nos respectives cultures. Personne dira que c’est facile, mais c’est le chemin que nous devons suivre. L’interculturalité représente la supération du mur qui isole les culture, donc la frontière qui sépare les personnes.

Tous les élèves, garçons et filles, tous les professeurs, nous sommes tous sujets d’une éducation interculturelle ou civique (y compris une éducation pour une citoyenneté mondiale). Il est donc fondamental d’éduquer à tous les élèves pour qu’ils convivent avec les Autres.

Mais pour réaliser cette finalité éducative, il ne suffit pas avec un manuel ou avec des seánces interculturelles ponctuelles. Nous devons procéder à la reconstruction de tout les parcours curriculaire en tenant compte la perspective interculturelle. En effet, comme on disait ci-dessus (1.3.), la finalité est diriger vers tous les élèves, vers toutes la communauté educative et social de l’environnement l’éducation interculturelle. Maintenant, il est vrai, avec les conditions que nous avons, nous devons résister et faire en sorte que les fils et les filles des personnes migrantes soient perçues avec empathie et avec respect tout en reconnaissant que sa différence ne peut l’éloigner de ses droits.

L’école interculturelle a besoin d’une métamorphose. Et elle a besoin d’une réorganisation des centres éducatifs et l’introduction de changements dans les contenus que l’on enseigne lesquels devront incorporer des connaissances à propos des différentes langues et cultures des élèves, à propos de la diversité de valeurs, de perceptions et de bien culturels. Diez le dit bien, cela suppose questionner l’ethnocentrisme et tendre vers l’établissement de points de rencontre pour encourager l’interconnaissance et le développement d’une coexistence où tout le monde se voit représenté.

Éduquer à partir de l’autre masculin et féminin, en respectant l’environnment, tel doit être le nouveau paradigme éducatif.

Díez ajoute aussi qu’il ne s’agit pas [seulement, nous nuançons] d’incorporer dans les curricula des nouveaux éléments relatifs aux minorités culturelles existantes dans certains espaces, ni de consacrer des moments spécifiques (des séances, des jours, des semaines) à la réalisation d’activités qui ont à voir avec la diversité culturelle. Il s’agit plutôt de transformer la représentativité culturelle du curriculum commun. Il est nécessaire que tout le parcours curriculaire soit impregné de diversité. La finalité est comprendre la réalité à partir de différents points de vision sociaux, politiques et culturels, et aider l’élève à comprendre le monde avec des lectures diverses et plurielles et à réfléchir et questionner sa propre culture et celle des autres.

L’interculturel doit s’adresser à tout le monde car, comme le dit Tahar Ben Jelloun dans son récit sur le racisme, “on est toujours l’étranger de quelqu’un” (p. 13).

Diez propose un curriculum contraire à l’hégémonie actuelle afin d’assurer la justice curriculaire, c’est-à-dire donner la voix aux dépossédés, aux pauvres et aux moins favorisés pour qu’ils nous décrivent l’économie, les questions de sexe à partir de la vision des femmes, les questions ethniques et celles du territoire avec la perspective des indigènes, les problèmes de mobilité urbaine avec l’expérience des personnes aveugles et des autres personnes à diversité fonctionnelle. C’est éviter ce qu’on fait toujours dans les sciences sociales et humaines, on parle pour, on ne laisse par parler les autres...on ne les écoute même pas et on croit savoir comment ils vivent leurs problèmes.

Mais, comme on le sait, la pédagogie interculturelle ne se limite pas au domaine de l’école. Elle implique la société dans son ensemble: la justice sociale, le développement d’une citoyenneté inclusive universelle (si les amants de la globalisation acceptent bien le libre marché et le passage de l’argent, des finances, des marchandises sans aucun mécanisme de contrôle, ils devraient bien accepter que les personnes puissent le faire aussi en emportant avec eux la carte de naissance des Droits Humains et de la Citoyenneté Universelle), la démocratie participative et la suppression du sexisme.

3.1. QUELLE ÉCOLE POUR CE MONDE?

3.1. QUELLE ÉCOLE POUR CE MONDE?

De nos jours, l’école publique est au centre de tous les regards. Peu s’en faut pour qu’on l’accuse aussi des guerres qui se succèdent dans le monde entier. Critiquée car, de nos jours, toute la force de l’éducation semble reposer sur l’établissement scolaire que nous connaissons comme école et lycée, en fonction de l’âge de nos élèves. Pourtant, il ne faudrait pas confondre éducation –qui serait la totalité- et l’ecole –qui ne serait qu’une partie-.

Mais il est plus facile pour tout le monde accuser l’école publique de tous les défauts que la société manifeste. Et pourtant, l’école est bien l’un des supports essentiels non seulement de l’éducation, mais aussi de la société que nous voulons construire. Mais, pour ce faire, pour atteindre le but d’avoir une école pour émanciper, nous devons repenser l’éducation que nous voulons transmettre. Et, bien sûr, même si nous défendons l’importance de l’école, nous devons aussi manifester notre opposition à ce qu’elle transmet aujourd’hui. L’école d’aujourd’hui, au sein d’un système tel que le capitaliste, ne saurait répondre de façon aimable au défi de l’interculturalité.

Nous pouvons, bien sûr, laisser l’obscurité de nos jours nous posséder et ne pas réagir quand tout ce qui nous entoure vient étouffer nos pespectives existentielles. Nous pouvons, dans ces cas-là, nous asseoir sur un banc, à l’entrée de chez nous, et laisser passer le temps sur nous. Laisser que les choses suivent le chemin vers le naufrage actuel (nous n’avons qu’a percevoir l’état d’abandon de la jeunesse galicienne qui regarde, impuissante, comment étudier conduit au même état que ne pas étudier, c’est-à-dire, avoir un travail précaire ou, le plus souvent, ne pas avoir de travail).

Alors, nous disons que non. Face à la parfaite stratégie de l’école de la résignation qu’est le capitalisme, il faut penser et repenser quelle école nous voulons et, surtout, qu’elle éducation.

Il y quelques jours seulement, le grand maître des maîtres qu’est Herminio Barreiro, disait qu’il faut changer l’éducation pour pouvoir changer les paramètres qui régissent notre société. Et il a raison.

En effet, pendant très longtemps on a pensé que l’école était une petite île, où le savoir et le connaître étaient la résistance adéquate pour que les élèves puissent se confronter au monde avec des garanties. L’école était la forge de la citoyenneté critique et bien informée. Uthopie résistante ou ingénuité, ce qui est certain c’est que tout ce qui entoure l’île-école (famille, moyens de communication; systèmes d’apprentissage et de conduite sociale; etc...) est trop puissant et, surtout, introduit un bruit éducatif principal avec lequel on conforme l’aliment de l’intellect des élèves.

Face à ce bruit il faut se demander que faire: si se mettre à genoux et laisser que le discours dominant imprègne les pupitres et les livres de texte, ou bien se maintenir résistants, critiques avec le système dominant, bien debout, avec l’orgueil du travail bien fait et très conscients de la difficulté d’eduquer au même temps qu’on enseigne.

Le premier choix réponds à ce que Chomsky définit comme déséducaction, où l’armée d’enseignants répond aux souhaits de l’apparat burocratique de l’État et applique les principes opportuns pour que les élèves puissent s’adapter à vivre en société. Les programmes et les lois éducatives sont approuvés sous le bistouri du discours dominant et nourrissent leurs textes avec des mots-clés tels que competitivité, et en poussant l’élève à se lancer, avec enthousiasme, a rivaliser et démontrer qu’il est le meilleur. C’est le triomphe de la méritocratie à propos de laquelle François Dubet nous prévient sur sa condition génératrice d’inégalités surtout chez les “perdants”, chez les “inadaptés”. Mais l’adaptation à l’environnement, dans ce cas, signifie ne pas voir la dimension critique de l’histoire et implique la résignation du présent que nous devons vivre.

Le deuxième choix suit le chemin de penseurs comme Heinz Wismann, où les tâches éducatrices reccueillent la force de l’étymologie (voyez texte 2 du Trésor Littéraire). Ainsi, educere, “conduire hors de”, serait un procès à travers lequel on affranchit l’élève des forces du milieu qui lui imposent une manière d’être et de penser. Ce deuxième choix cherche l’émancipation de l’élève. Affranchir la pensée comme disaient les maîtres républicains espagnols. C’est pour cela qu’ils ont été les plus pourchassés: ils libéraient la pensée et ceci, pour les classes dominantes, est intolérable.

S’émanciper veut dire se doter de suffisantes raisons pour analiser critiquement la réalité qui nous entoure. Cela signifie aussi ne pas ignorer l’histoire qui nous forme en tant que peuple et extraire de la mémoire ce qui est juste.

Donc, deux chemins, deux choix:
· Enseigner / éduquer comment s’adapter
· Enseigner / éduquer comment s’émanciper.

Comment peut-on penser que les inégalités socioéconomiques n’ont pas d’influence dans la méritocratie scolaire? L’expérience nous faut voir que les valeurs compétitives scolaires considèrent ceux qui sont les plus favorisés para la structure socioéconomique. Encore une fois et toujours au sein du système capitaliste.

Les personnes moins favorisées voient comment le système actuellement mis en marche fait tout son possible pour que les choses ne changent pas. Et les stratégies et tactiques qui, on suppose, réunissent les moins favorisés pour leur bien sont, tout simplement, objet de l’hypocrisie scolaire et pour doter les classes d’une homogéneité réductioniste, afin de ne pas troubler ce qu’envisage la leçon préconçue. L’accès à une culture de base, ce qui devrait être commun à l’enseignement obligatoire, se voit obstaculisé par le critère de l’excellence et la compétitivité. Et les parcours d’orientation, trop prématurés, réduisent les couloirs au lieu de les agrandir.

C’est la maladie du système qui conduit l’égalité que l’on suppose représente le mérite, que l’on rend visible avec la possession d’un diplôme et qui serait l’expression de notre position sociale. L’égalité de possibilités éclate dans l’air de l’inegalité économique et sociale et, en même temps, se défait des prétendues bontés de la méritocratie. Ceux qui ont moins de choses, suivront, comme ça, ayant moins de choses.

C’est pour cela que rien n’est plus urgent que de renforcer le système public d’enseignement/éducation dans tous ces paramètres. Mais, aujourd’hui, avec l’absurdité que représente l’apport de l’argent public pour les entreprises d’enseigment privées, nous devons constater que cette école publique juste, ou au moins le plus juste possible, n’existe pas encore. À cause de ceux qui ont le contrôle et le pouvoir dans ce pays. Il y a de nombreux déséquilibres territoriaux en ce qui concerne moyens, ressources et parcours. C’est si absurde que nous devins même revindiquer que l’école soit surtout publique. Qu’elle soit un espace de rencontre, neutre du point de vue religieux, c’est-à-dire laïque. Une espace pour la connaissance émancipatrice. Un espace pour la reconnaissance en soi-même du respect interculturel et de la diversité. Un espace transgresseur et créatif, qui réduise les nombreuses inégalités sociales et économiques.

Avec raison, François Dubet dit que l’école n’est pas une île déserte, mais que ceci ne nous libère pas du devoir de construire la meilleure école possible, tout en sachant que le monde est tel qu’il est et que nous ne l’aceptons pas tel qu’il est. Ainsi, nous devons construire encore l’école juste.

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Travail
1) Lecture en classe des textes 1, 2 et 3 du Trésor Littéraire.
2) Réalisation des activités qui figurent sous les textes en question. Le professeur peut choisir celles qui conviennent le mieux à ses objectifs didactiques.
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Si nous voulons une école juste, c’est que nous pouvons faire le jeu à une école injuste. Et alors, en ce cas-là, il faut remettre en question tout. Simplement tout. Pensons en ce moment à ce qu’il s’est passé dans l’Allemagne qui se forme entre 1918 et 1930...et à l’énseignement/éducation que transmet l’école. Était-ce une école juste? Et maintenant, arrivons aux écoles américaines ou bien celles de l’Afrique du Sud où les blancs ne pouvaient pas se melanger avec les noirs...était-ce une école juste?

Il s’agit bien sûr de repenser ce que nous faisons comme professeurs, car les écoles des nazis ou des racistes avaient ses professeurs. Et là, les indications ne sont jamais inocentes, jamais. Est-ce, ce professeur, un bourreau?

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Travail
1) Lisez les textes 4 et 5 du Trésor Littéraire.
2) Réalisation des activités qui figurent sous le texte 4.
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Ce que nous voulons dire c’est que, de nos jours, dans l’école capitaliste, nous devons aussi repenser ce que nous faisons comme professeurs et penser si notre travail est simplement contribuer au maintient du système mis en marche (adaptation) ou bien si nous utilisons les instruments didactiques précis pour former des élèves critiques (émancipation).

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Travail
1) Lisez le texte 6 du Trésor Littéraire.
2) Réalisation des activités qui figurent sous le texte en question.
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3. BLOC 1. L'ÉCOLE, DE NOS JOURS

3. BLOC 1. L’ÉCOLE, DE NOS JOURS

Objectifs interculturels

1) Débattre à propos de l’importance de l’école aujourd’hui
2) Établir la responsabilité de l’école vers la société
3) Apprécier l’école comme apprentissage de l’interculturel

Objectifs expressifs et grammaticaux

1) Connaître les fondements essentiels de la grammaire du sens et de l’expression
2) Différencier les êtres, les processus et les propriétés qui interviennent dans l’expression
3) Connaître les aspects essentiels de la catégorie conceptuelle de la Personne représentée par les pronoms personnels

2. INTRODUCTION AUX UNITÉS DIDACTIQUES 2.1. HISTOIRES DE VIE. 2.2. LES PERSONNAGES

2. INTRODUCTION AUX UNITÉS DIDACTIQUES
2.1. Histoires de vie.
Nous utilisons au long de ce travail des actions et la fiction de différentes histoires de vie de 6 garçons qui se voient dans l’obligation de voyager. Tous, sauf un, un garçon gitan lequel, malgré sa naissance galicienne se sent toujours étrange dans son propre pays. Nous avons cherché l’équilibre de sexes afin de rendre visible la perspective féminine. Un autre garçon représente le voyage de la Galice rurale, car nous voulons refléter le contraste culturel qui se produit avec ses compagnons urbains.

Les histoires nous parlent de tout ce qui entoure le voyage migratoire dès le départ jusqu’à l’arrivée et des différents procès d’intégration que vont se succéder dans leur vie. Ce seront des voix qui se mélangeront aux autres témoignages.

Nous avons fui la douceur de façon volontaire. Malgré tout il y en a, car le rire représente un moyen de voir et critiquer la vie. Mais surtout, il y a des réalités dures et non aimables. Nous avons de l’expérience et nous connaissons beaucoup de parcours vitaux migratoires des personnes qui ont choisi la Galice comme premier ou deuxième destin. C’est en quelque sorte un hommage á leur presence, à leur voix qui vit dans la peur et le silence en trop d’occasions.

2.2. Les personnages
Lucrecia.-
Elle a 15 ans. Elle est verseau. Lucrecia est née en Colombie. Elle est petite est brune. Elle est née dans le haut Orinococo, vers le nord de la Colombie au sein d’un famille wayúu. Après un épisode de violence sa famille a demandé asile politique. Les paramilitaires ont kidnapé son père qui défendait à ce moment les droits de la terre de son peuple. Les paramilitaires, payés par une entreprise qui cherche du pétrole, ont torturé le père de Lucrecia pendant deux mois dans la jungle colombienne. La conséquence logique du kidnapping aurait été la mort, si ce n’était la merveilleuse attitude des travailleurs indigènes de l’entreprise qui ont paralisé l’extraction de pétrole pendant le temps de l’absence de leur ami syndicaliste. La pression internationale, elle aussi, eut son importance et les paramilitaires ont accepté de réaliser un échange: la vie du père de Lucrecia valait quelques milliers d’euros. Une fois réalisée l’opération, la famille a demandé asile politique en Espagne et c’est comme ça que Lucrecia est arrivé chez nous.

Malik.-
Il provient de la Mauritanie. Il a 16 ans. Il est cancer. Il est grand et il possède une grande agilité. Il est arrivé après un long déplacement par terre et mer, en surmontant tous les dangers imaginables. Sa mère est morte pendant la longue traversée. Malik habite avec son père qui a survécu avec lui. Ils parlent wolof. La famille a décidé quitter la Mauritanie après une longue attente. En effet, pendant de longues années la famille de Malik a du patienter et subir le manque de libertés de la longue période du gouvernement de Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya (1984-2005). Le climat oppressif et l’absence de futur ont provoqué le désir d’atteindre le rêve européen. Ils ont connu de véritables souffrances pour réunir l’argent nécessaire une fois arrivés à Nouadhibou pour payer un voyage en chaland (caiuco). La traversée vers les Canaries est un voyage vers les enfers, surtout si la mer tourne en furie. Les chalands ne peuvent supporter une grande tempête en haute mer, mais, une fois passée, les véritables ennemis deviennent la faim et la soif et c’est ainsi que la mère de Malik est morte. En arrivant aux côtes des Canaries, en voyant que la Guardia Civil allait les recevoir pour les renfermer avant de les renvoyer à nouveau vers la Mauritanie, Malik et son père se sont lancés à la mer. Mais, malgré leur effort, la Guardia Civil les a pris. Après 40 jours –le nouveau réglement d’immigration prévoit 60 jours- de reclusion dans un C.I.E. (Centre d’Internement pour Étrangers), les autorités des Canaries, on ne sait pas encore très bien les motifs, les ont envoyés à la Péninsule. Après une petite saison à Malaga, très difficile, ils ont fini par monter vers la Galice.

Nene.-
Âgé de 17 ans, Nene est gitan. Il habite près du centre scolaire. Malgré être galicien, il lui semble qu’on le traite toujours comme s’il était étranger. Il est grand et très costaud pour son âge. Il est scorpion et il a connu, malgré son jeune âge, une vie très difficile. Il essaye de laisser derrière la dure situation familiale, causée par l’incompréhension et la descente aux enfers que provoque la drogue, pour pouvoir travailler et aider sa mère et toute sa famille. Il veut avoir les 18 ans pour pouvoir avoir son permis de conduire.

Kimiko.- Elle est née dans un petit village à Yutian, dans la région autonome de Xinjuang, en Chine, non loin de la frontière avec le Pakistan. Étant donné les formes de penser de la société, ses parents désiraient un garçon, mais c’est une jolie fille qui est venue au monde. Son nom en chinois veut dire “fille de beauté éternelle”. Toute la famille de Kimiko travaillait dans le secteur de l’agriculture, mais il y eut des mouvements de menace sur les terres qu’ils travaillaient pour qu’ils les laissent. Il semble que les autorités voulaient construire des infrastructures modernes, bonnes pour le développement, disaient ces autorités, de la zone. Elle à 16 ans. Elle est brune et elle est chien, son signe du zodiaque.

Carmen.- Elle est née près des montagnes qui séparent la Galice de Lion (León). Toute sa vie elle a vécu en contact avec la nature et le paysage des Ancares. Elle n’avait jamais ressenti l’angoisse de partir, mais, peu à peu, elle a vu comment les plus vieux de son village mouraient et les plus jeunes partaient. Et personne n’a rien fait alors pour maintenir une école en marche près de sa localité de naissance. Ses parents ne voulaient pas laisser la ferme et tous les animaux. C’était toute leur vie. Alors, ils ont décidé qu’elle aille chez une tante qui s’était installé dans la capitale de Galice. Carmen a 16 ans et elle est ni grande ni petite, maigre elle est très silencieuse mais, aussi, curieusement, très souriante.

Redouan.- Il est né à Oujda, au Maroc, un pays du nord de l’Afrique qui appartient à ce que l’on connait comme Maghreb, qui intègre l’Algérie, la Libye, la Mauritanie, et la Tunisie. Il est poisson, il a déjà 17 ans et c’est la deuxième année dans le même niveau scolaire car, quand il est arrivé, les difficultés pour lui et sa famille de se faire comprendre auprès de l’école et des autorités du système éducatif galicien, ont empêché de bien comprendre que Redouan avait déjà fini son scolarisation obligatoire dans son pays de naissance. Il est maigre et il est très pensif. Ses parents sont très humbles. C’est le manque de possibilités et savoir que, de l’autre côté de la mer Méditerranéenne, en Espagne, selon ce que disaient les amis et familiers qui revenaient en été pour les vacances, il y avait du travail dans construction, ce qui a poussé d’abord le père de Redouan de venir en Espagne pour travailler. Après quelques années sans avoir sa famille avec lui, il a réussi, avec l’aide d’une ONG, se reúnir avec sa femme et ses quatre fils, Redouan et ses petites soeurs.

Nous vous laissons avec les lieux de naissance des 6 personnages. Ce n’est bien sûr qu’une simple référence pour éveiller la curiosité des élèves.

LA COLOMBIE (LUCRECIA)
http://gl.wikipedia.org/wiki/Colombia

LA MAURITANIE (MALIK)
http://www.ikuska.com/Africa/Paises/mauritania.htm

PIORNEDO, ANCARES (CARMEN)
http://viajaresunreflejodelplacer.blogspot.es/1251129540/piornedo-una-joya-en-los-ancares/

LA CULTURE GITANA (NENE)
http://www.gitanos.org/documentos/madrid/paginas/sub_paginas/cultura/cultura_gitana.htm

LA CHINE (KIMIKO)
http://www.monografias.com/trabajos13/cultchin/cultchin.shtml

LE MAROC (REDOUAN)
http://www.ikuska.com/Africa/Paises/marruecos.htm

1.2. L'ESPACE VIDE OU LE FONDEMENT DE LA DÉMOCRATIE

1.2. L’ESPACE VIDE, OU LE FONDEMENT DE LA DÉMOCRATIE
Nous partons d’un désir de connaître. Et, en ce sens-là, le symbole qu’emploient les frères Fernández-Liria et Zahonero, nous sert parfaitement. Le symbole est la considération du centre de la vie urbaine chez les Grecs comme un espace vide.

Cet espace est vide parce que rien ne peut le remplir ou, surtout, rien ne doit le remplir. Mais, malheureusement, le centre de nos vies urbaines n’est déjà plus ce vide et ce depuis très longtemps déjà.

Les églises et les palais, ainsi que d’autres institutions ont rempli cet espace, en déplaçant les personnes. Il s’agit d’un espace conquis par la matéralité des établissements et par les limites qu’ils établissent pour ceux qui veulent y entrer.

Ce vide était un espace libre. Cette liberté devait être guidée de façon responsable et éthique et, ainsi, elle permettait entrer et sortir de l’espace vide où prenait corps la vie en commun des Grecs. Un espace qui n’appartenait à personne car il était un espace commun à tous en quelque sorte. Bien sûr à tous ceux qui étaient considérés citoyens...Cette limite n’a presque jamais été mise en cause car, de nos jours, la citoyenneté représente un bien à conquérir. Mais, si en Grèce les citoyens avaient l’espace vide pour se manifester...aujourd’hui cet espace a disparu. Et les institutions qui ont occupé cet espace sont gouvernés par le caractère représentatif et par la hiérarchie, par la verticalité. C’est-à-dire, nous devons avoir l’autorisation de quelqu’un pour nous manifester. Il se peut, peut-être, et seulement en quelque mesure, qu’ internet soit l’espace vide qui n’appartient à personne et qui est commun. Mais, nous ne saurions cacher la verticalité de la censure et des moyens de contrôle de l’expression. C’est-à-dire, notre démocratie est dominée par les moyens de contrôle de la liberté des citoyens.

Pour nous, la non-existence de ce vide et les obstacles crées pour empêcher les possibilités d’exercer la liberté avec responsabilité éthique proposent une démocratie limitée.

Mais, pour l’Autre, celui qui part de son lieu de naissance et qui arrive chez nous pour les raisons que ce soient, la citoyenneté va représenter le premier pas et ce qui va marquer sa possiblité d’inclusion dans notre société.

Tout le monde veut avoir la possibilité d’accomplir son projet de vie. Il est bien logique donc de changer les raisons d’inclusion et de ne pas empêcher l’accomplissement des projets de l’AUTRE.

Il nous faut croire en une citoyenneté non exclusive. Il faut éliminer les obstacles et nous proposons donc une citoyenneté inclusive. Une citoyenneté qui deviendrait, aux intérieurs de chaque personne, même nuancé, le symbole de l’espace vide des Grecs. Le deuxième pas serait un benéfice pour tous: faire de la Démocratie un espace où je peux entrer et sortir et participer à la construction de la réalité de mon voisinage, de ma région, de mon pays.

1.3. UNE ÉCOLE POUR LA DÉMOCRATIE

1.3. UNE ÉCOLE POUR LA DÉMOCRATIE...EST-ELLE POSSIBLE?
En ce qui concerne le domaine éducatif, il s’agit de montrer les problèmes qui touchent la convivence. Les rendre visibles, et faire de sorte que les élèves puissent percevoir que, malgré toutes les différences, rien ne justifie la discrimination (soit-elle politique, judiciaire, administrative, ou économique). Bauman le dit très bien: “todos tienen el mismo derecho a perseguir la estima social en condiciones justas de igualdad de oportunidades” (p. 73). Et si nous voyons juste, la fonction de l’école et de l’enseignant est de conformer une pensée critique qui puisse permettre l’élève vivre en société. Et nous sommes contre tous ceux qui pensent que les professeurs doivent oublier la tâche éducatrice et ne rien faire d’autre que d’enseigner un programme fait au goût des classes dominantes [note 2. Nous sommes d’accord avec Mónica Torres (p. 107) pour qui “la educación es un instrumento fundamental para la construcción de una sociedad mejor, más solidaria, democrática y multicultural”, même si nous préférons le terme interculturel à celui de multiculturel. fin note 2]

Voir, connaître et réfléchir sur les choses imparfaites doit nous permettre avancer et améliorer les points d’appui essentiels de notre démocratie. Et ceci, en ces temps de crise, nous devons le faire même contre le système qui domine et ne pas céder.

En effet, comme Pisarello (p. 38) le décrit, même si la UE et les traités internationaux de droits humains n’offrent pas aux personnes immigrantes la meilleur des protections possibles, une interprétation évolutive, systématique et garantiste de ces droits obligerait à la suppression de nombreux éléments normatifs et practiques qui condamnent à un secteur de la population à de conditions indignes de vie, propres d’une autentique infra-classe [note 3. “Esta idea de una ciudadanía global de residencia debe ser un principio innegociable. Ello no quiere decir que sea utópica o que se sitúe totalmente fuera de la realidad histórica. Por el contrario, se trataría de una manera justa y realista de reconocer la contribución demográfica, laboral y cultural que las personas inmigradas realizan a las sociedades de recepción, de combatir la explotación y la discriminación a la que se las somete y de liberar a los nuevos y antiguos ciudadanos de la violencia latente y explicita que esa situación comporta”, Pisarello, p. 54. fin note 3]

Ceux qui dominent le système éducatif peuvent penser que notre démarche est anti-système. Et ils auront raison, car nous cherchons les racines mêmes de la Democratie lesquelles, aujourd’hui, se trouvent bien loin de pouvoir faire fleurir une société plus juste.

Et nous avouons que nous travaillons avec un melange d’optimisme (la volonté) et de pessimisme (la raison) car tout ce qui provient des classes dominantes semble seulement à maintenir une situation de supériorité qu’ils ne veulent pas voir en danger. Et alors comment espérer des différents programmes qu’ils mettent en marche que l’on arrive réellement à une éducation réellement interculturelle?

Et pourtant nous devons insister et travailler pour, car pour pouvoir développer un modèle d’éducation interculturel il est nécessaire de mettre en marche des programmes éucatifs qui reconnaissent la diversité ethnique et culturelle comme un trait positif dans la vie des personnes. “Programas que inculquen en el alumnado mayoritario la disposición a aceptar, respetar y aprender de las culturas de los grupos minoritarios, y que fomenten la solidaridad y la reciprocidad entre las diferentes formas de entender el mundo” (Torres, p. 107).

Et tout ceci, sans mettre en relief seulement la reconnaissance de la différence, mais en la faisant reconnaissable en tant que caractéristique essentielles de la démocratie et des membres d’une communauté et donc porteuse de droits. Et ces droits sont pour tous et pour toutes.

Est-il révolutionnaire de demander que l’école soit “instrumento de transformación social y la educación intercultural como un medio para reducir las desigualdades existentes en la sociedad” (Torres, p. 107). Peut-être que oui si on pense à ce que les élèves trouvent une fois le temps de l’école/lycée est fini. En tout cas, et malgré tout, notre fonction est celle d’agir et croire que nous pouvons changer l’état actuel des choses. Et surtout, en ces moments où les situations d’exclusions augmentent, il faut faire voir que la persécution et considérer certains secteurs de population comme des êtres jetables (seres chatarra) doivent disparaître si nous voulons nous considérer véritablement démocratiques (Balibar, p. 35).

C’est pour cela que tous les manuels d’enseignement-apprentissage du Français Langue Étrangère et de toutes les matières du curriculum doivent partir de la dimension éthique (De Carlo, p. 7).

Nos manuels obéissent à des intentions très claires que la seule existence d’une matière comme Educación para a Cidadanía (Éducation pour la Citoyenneté) ne peut cacher. Et même en ce qui concerne cette matière, comme le montrent les frères Fernández-Liria et Zahonero, il est possible de prestiger une seule voie pour vivre en société comme homo politicus, et négliger les autres possibilités avec un jugement négatif aprioristique.

Nos livres d’enseignement officiels se situent sous le concept dominant de la civilisation de l’Europe occidentale, qui a défini son importance en tant que critère à imposer aux autres. C’est, bien sûr, de l’ethnocentrisme! Croire que nous sommes les plus bons et les plus civilisés. Et que les autres, dans leur “barbarie” et “sauvagerie” n’ont rien de bon à nous enseigner. C’est croire que notre culture/civilisation est supérieure [note 4. Et c’est pourquoi Balibar préfère le terme civilité (civilidade), au lieu de celui de civilisation: “Una palabra se justifica únicamente por su uso, del que forman parte las palabras relacionadas. Elijo civilidad por su doble relación con la ciudadanía (ciuitas en latín fue traducción de politeia, y la palabra francesa fue primero introducida por Oresme con el sentido de “institución, gobierno de una comunidad”, por ende como sinónimo de lo que llamamos “política”, al igual que civility en inglés) y con los hábitos, tanto públicos como privados (por ende, en el sentido de la Sittlichkeit hegeliana). La prefiero a “gobierno”, “políticas” o “cortesía”, pero también a “civilización” (...). Por otra parte, “civilización” es difícilmente disociable de la idea de que hay bárbaros y salvajes que hay que “civilizar” (es decir, en la práctica, someter a la peor de las violencias)” (p. 40, n. 29) fin note 4]. Pris dans un sens strict c’est un terme frontière: il dresse un mur.

Malheureusement, cette perception s’est bien déposée dans l’imaginaire des sociétés actuelles (préjugés et stéréotypes). N’est-il pas encore très fréquent voir que les rôles attribués par les hommes aux femmes se manitiennent dans les manuels? N’est-il pas décourageant voir que, malgré toutes les conseils qui disent que le mot race n’est pas scientifique et qu’il ne sert pas pour décrire la diversité humaine, on peut lire ce mot encore dans des différents manuels? Ou que dire des photographies qui focalisent la diversité humaine, par exemple l’Afrique, en ne nous montrant que des personnes à moitié-nues en sautant et en dansant?

Les croyances du passé se sont maintenues. Comme le dit De Carlo, à ce moment-là “la mission des pays civilisés est de guider les autres populations sur le chemin du progrès, du développement scientifique, de la raison, du monde moderne” (p. 19). Ce sont des leit-motifs qui se répètent au long des trois derniers siècles. Et, pour nous en prendre rien qu’aux derniers effets, le colonialisme et la globalisation capitaliste appartiennent à la même raison d’être: répandre la civilisation occidentale.

Et De Carlo a bien raison de définir comme aberration l’imposition de la civilisation/culture et de la langue qui la transmet (pp. 20-21). La France et l’Espagne ont imposé la langue et la civilisation tout en éliminant la langue et la civilisation des pays auxquels il voulaient “civiliser”. La mort et la peur étaient les instruments qui servaient pour “civiliser” les barbares, les sauvages.

En ce sens, nous n’avons qu’à considérer les effets de l’universalisation de la langue française en France, où les langues de la Bretagne ou du Languedoc, pour ne citer que deux exemples, ont bien du mal à survivre.

Et si nous regardons même l’image que nous trasmettaient –et beaucoup continuent encore- les manuels, nous verons que c’était/c’est une image et une langue neutre, sans des échantillons de langue vive. Sans miroiter la culture réelle. C’était une idéalisation situationnelle et culturelle ce que l’on voulait transmettre et enseigner. Avec la supposition que ce que transmetaient ces manuels était l’image culturelle de l’État-Nation, comme si elle était homogène.

Et cette grosse erreur épistémique, qui commence a être rejetté des manuels, avec lenteur, devient un véritable cancre lorsque nos représentants politiques décident qu’il existe une idée-image de la nation et que les personnes migrantes doivent connaître cette idée-image pour pouvoir se maintenir dans le pays qu’ils ont choisi et devenir citoyens. C’est, par exemple, la proposition reécente du gouverneur des îles Canaries. Mais son existence apparaît au long de toute l’Europe. Nous en parlerons plus tard, et aussi dans le glossaire, mais comme le dit De Carlo, “le terme “culture”, dans un sens anthropologique, présente des difficultés de définition liées à la complexité de l’objet à interpréter; mais il implique au moins la reconnaissance d’une pluralité de systèmes ayant tous la même dignité” (p. 34)

Avec le temps, la considération du lien école-société, le droit à la différence apparaît entre les matériaux d’enseignement/apprentissage. Mais, cette entrée ne vient pas accompagnée de l’élimination du curriculum invisible (currículo oculto) des enseignants. Et puis, il faut bien considérer que la société va plus vite que l’école. L’école des opportunités. De l’égalité. Et cette idéologie a à lutter avec l’imposition d’une doctrine, celle de la libéralisation de tout, même de notre temps, même de notre être.

Alors, cette différence de vitesses est à tenir en compte. Peut-elle, l’école, doit-elle, vaincre ce décalage? C’est-à-dire, n’est-il pas possible que l’école soit le dernier obstacle? Le lieu où les différences socioéconomiques sont à expliquer et à réduire? L’endroit où les différences ethniques, religieuses et culturelles sont à analyser, à les faire comprendre, à les faire respecter?

Il se peut bien que l’école soit l’espoir? Ou bien doit-on renoncer à réduire les différences de toutes sortes puisque dehors elles explosent et situent les personnes là où elles ne voudraient peut-être pas vivre?

Les questions sont importantes. Les réponses sont surtout un emplacement pour agir ou réagir.

Exemple, faut-il attendre l’arrivée d’élèves immigrants pour mettre en marche tous les mécanismes d’accueil des établissements éducatifs? Faut-il attendre cette arrivée pour que l’enseignement d’exactement toutes les matières acquiert la portée interculturelle? Nous répondrons que non. L’interculturel doit se manifester dans toutes les matières et dans tout le programma curriculaire.

Par exemple, chez nous, en Galice et en Espagne, avant que celle-ci soit considérée un pays de réception d’immigrants, le système éducatif était sorti de la dictature de Francisco Franco et entrait dans la démocratie avec un océan de doutes. Et l’un des grands défauts du système était l’image d’isolement et de rejet que la société manifestait envers le peuple gitan. En effet, il supportait tout un univers de préjugés, de stéréotypes, de discrimination, enfin de racisme. L’interculturel avait ici un espace privilégié pour travailler. Malgré, bien sûr, quelques succès, le peuple gitan arrive à cette année 2010 devant se défendre et expliquer constamment son adaptation et intégration à la société.

Le travail du Foro Galego de Inmigración, du Secretariado do Pobo Xitano, de l’Association Chavós et de l’Association pour la Promotion et Intégration du peuple gitan de Lugo sont, en ce sens, exemplaires pour tout ce qui a à voir avec le projet de reconnaissance du peuple gitan...qui a eu lieu au Parlament de la Galice ..en 2008! [note 5. Comment oublier ce que le président de la République Française est en train de faire avec les gitans qui se trouvent établis en France dès le mois de juin 2010. Le comportement raciste manifesté ne peut se justifier en aucune manière. Dire qu’ils sont pauvres et qu’ils habittent dans des ghtettos c’est manifester l’ignorance des responsables français. En effet, une politique d’intégration, y comprise une politique de logement social, seraient les chemins adéquats pour empêcher la création de ghettos et des différents mécanismes d’exclusion sociale et politique. fin note 5]

L’interculturel reclame deux sujets qui dialoguent. Ce dialogue construit des relations et un apprentissage. Mais il ne conduit pas, de façon directe vers le métissage comme l’ont cru les premiers pédagogues de l’interculturel (voir la référence a Chambeu chez De Carlo, p. 44)

***
Vivre dans la vérité c’est, donc, une stratégie qui appelle à un dialogue entre les individus et les cultures, une stratégie orientée pour rompre le cercle pervers de la haine et de l’indifférence et, aussi, pour éviter l’effet destructif de l’action violente
R. Jahanbegloo, La solidaridad de las diferencias, Atmarcadia, Barcelona, 2010, p. 34-35
***

Le dialogue tissé doit aider “l’élève à supporter l’ambigüité de situations et de concepts appartenant à une culture différente” (De Carlo, p. 44). Aussi fuire le piège de l’estéréotype et des prejugés. Comme le dit Jahanbegloo, “nous devons nous défaire des malentendus qui surgissent des attitudes préjudiciales contaminées par une présupposition de supériorité” (p. 37)

La culture du dialogue est nécessaire pour l’apparition de l’interaction culturelle et pour l’appréciation de la pluralité culturelle, celle qui “permet aux citoyens comprendre et juger d’autres cultures sans se sentir menacés ni en danger à cause d’elles” (Jahanbegloo, p. 39)

C’est sur ce point essentiel que va pivoter notre projet: fournir aux professeurs des instruments pluriels et différents veillant à mettre en défaite les préjugés aussi bien que les stéréotypes. Et le parcours va demander de façon constante le concours de la raison, de la justesse et de la justice, de la pensée en situations de conflit et sa résolution non violente et pacifique.

Fuire l’imposition de notre vision du monde à tout ce qui vient du dehors...fuire l’ethnocentrisme. Mais, aussi, attention, ne pas tomber dans le piège du relativisme cher au postmodernisme.

Travail.
La réalisation du questionnaire sur les stéréotypes et sur l’immigration. Il doit se réaliser, bien sûr, en galicien (ou castillan) pour qu’il ait pleine effectivité.Le questionnaire a deux parties. La première, sur les préjugés et les stéréotypes. La Deuxième, sur les ethnies et l’immigration. Et pour le réaliser, il est préférable que ce soit un professeur inconnu, parce qu'il doit agir avec sympathie se montrant bavard, commode en faisant des blagues sur les stéréotypes. C'est-à-dire, pendant quelques minutes il semblera être "raciste" pour que les élèves puissent abaisser les tabous et que les messages de leur conscience puisse apparaître.


FOTOCOPIA nº 1. CHISTES, SITUACIÓNS, ESTEREOTIPOS

“Sabes ese que conta que había un desfile de “rubias” na avenida principal de Madrid en manifestación por unha nobre causa: “-las rubias no son tontas, las rubias no son tontas”, todas berraban ao unísono, “R-U-mmm-, las rubias no son tontas”

“Sabedes ese que sucede cun mexicano cando entra nunha farmacia do País Basco: -“Hola Patxi que deseas pues”, -“no más mano que me duele muchito la cabesa y quería una aspirinita”, -“ahí va pues, lo mejor del mercado y lo más ligero recien llegada” (e súbelle ao mostrador unha aspirina de medio metro de diámetro); - “algo más Patxi”, -“no más mano que me duele también la tripita y quería un jarabito”, “ahí va pues, lo más pequeño que tenemos” (e súbelle ao mostrador unha botella de litro e medio de aceite de ricino); “algo más Patxi”....”no más mano, mejor el supositorio lo pido en otra farmasia”·

2
“as mulleres son un perigo ao volante”
“as mulleres mellor na cociña”
“os homes só teñen unha cousa na cabeza”
“os homes só saben falar de fútbol e de coches”
“hoxe, os tíos cachondos, ou son gais ou están casados”
“os gordiños son simpáticos”
“as lesbianas son marimachos e feas”
“os gais son uns afeminados”·

3
E ti, sabes facelo?

“os cataláns son ___________
“os andaluces son __________
“os bascos son _____________
“os madrileños son _________
“os galegos son ____________

“os alemáns son____________
“os franceses son ___________
“os italianos son ____________
“os iankees son _____________
“os chineses son ____________

“os xitanos son _____________
“os moros son ______________
“as mulatas son ____________
“os negros son ______________
“os xudeus son _____________

FOTOCOPIA nº 2. CUESTIONARIO
1. Define nunha liña o significado de inmigrante:
2. Como entran os inmigrantes en España:
3. De onde procede a túa fonte principal de información sobre os inmigrantes?:
4. É positivo ou é negativo que veñan os inmigrantes?
5. Cantos inmigrantes pensas que hai en España? E en Galicia?
6. Existe racismo en España? E en Galicia?
7. Que é ser racista para ti?
8. Cres que existen razas superiores e inferiores?
9. Cres que debe existir igualdade de dereitos entre os inmigrantes e as persoas de aquí?
10. De quen é a culpa do racismo?
11. A que asocias os inmigrantes? Di si son certas / falsas / matizables as seguintes afirmacións:
  • a) “con eles aumenta a delincuencia e os índices de criminalidade”
  • b) “veñen roubar os nosos traballos”
  • c) “lévanse todas as axudas sociais”
  • d) “achegan riqueza e diversidade”
  • e) “pero se non queren integrarse”
  • f) “non hai nada que facer son moi diferentes”
  • g) “só poden estar aquí se traballan”
  • h) “hai demasiados inmigrantes neste país”
12. Cres que os diferentes libros de texto do teu curso recollen ben a realidade migratoria e os fenómenos interculturais?
13. Sabes diferenciar “estranxeiro” de “inmigrante”?
14. Sabes diferenciar “turista” de “ilegal”?
15. Grao de aceptabilidade: marca cun X o que mellor che conveña:

Nacionalidade

Acept.

+

Ben

++

M. Ben

+++

Reg

-

Mal

- -

M. Mal

- - -

Xitano







Magrebí







Romanés







Latino







Asiático







Africano Negro







1. INTRODUCTION GÉNÉRALE. 1.1. SI LA FIN COMPTE

1. INTRODUCTION GÉNÉRALE
1.1. SI LA FIN COMPTE
Le travail que les lecteurs ont entre les mains a suivi plusieurs sentiers non explorés. Il s’est peut-être lui-même perdu. Et il est possible aussi, l’auteur le croit ainsi, qu’il a fui les intentions initiales definies dans le projet qui a servi pour pouvoir lui donner de la vie.

Nous voulons avant tout avertir que le travail part de l’existence de son auteur. Une existence qui chemine entre l’enseignement-apprentissage de la langue et la culture française pour des élèves galiciens et le developpement d’une activitité sociale –et politique, car tout est politique et rien n’est neutre quand on doit parler des Droits Humains et du profond respect envers l’Autre- qui veut réussir ce qui, aujourd’hui, devient une véritable uthopie: tracer les contours de la convivence entre les différentes cultures, entre toutes les personnes de la communauté éducative, en employant le dialogue interculturel comme procédé essentiel.

Uthopie car le système capitaliste et les stratégies de défense qu’emploient les États-Nations occidentaux servent avant à confronter et à s’opposer qu’à favoriser la rencontre entre les cultures. Et, en cette phase de crise structurelle du capitalisme, les perdantes sont précisemment les relations humaines.

La perspective à propos du migrant au milieu de cette tempête est toujours négative et nous pouvons apprécier comment les études dites oficielles ne servent qu’a masquer la réalité ou plutôt les différentes réalités de la migration dans leurs dynamiques.

Notre étude critique cette fonction des institutions. Si nous voulons agir plutôt que réagir, il faut être sincères et ne pas mentir ni masquer les difficultés.

Les lecteurs devineront avec facilité que nous faisons aussi une critique du discours postmoderniste. Il a permit l’établissement de véritables boutades en ce qui concerne la raison, la pensée, la science et même avec l’idée de démocratie.

Les définitions des concepts cherchent la simplicité. Vous ne trouverez pas dans ce travail la complexité discursive qui ne sert qu’a cacher le véritable sens des mots. Pourtant ceci ne veut pas dire que nous fuyons l’approfondissement. Nous cherchons tout simplement le chemin de la droite compréhension. C’est pour cela aussi que ce travail s’accompagne d’un glossaire où se trouvent commentés les principaux termes qui se réfèrent à l’interculturel. Un glossaire qui partage deux finalités: celle de l’auteur du projet, qui laisse parler les différents auteurs qui se sont prononcés sur les thèmes inclus, et celle de Tahar Ben Jelloun, dont nous offrons au public galicien, pour la première fois croyons-nous, la traduction de ses deux livres, le Racisme expliqué à ma fille, et l’Islam expliqué aux enfants et d’où nous recueillons les considérations qu’il réalise à propos des termes que nous incorporons dans le glossaire interculturel. Ces deux petits livres sont une approche, mais en ce qui concerne aussi bien la définition d’une approche interculturelle que l’enseignement/apprentissage du FLE, ils représentent ce que nous considérons un point de départ essentiel. Et constater qu’ils sont traduits au castillan et au catalan (surtout le Racisme), et non en galicien, communiquent beaucoup sur la relation de Galice et sa classe dirigeante avec le fait migratoire et avec le fait islamique.

Notre travail a puisé dans la littérature et il offre un bon échantillon de textes littréraires lesquels, pensons-nous avec sincérité, peuvent servir pour travailler l’enseignement-apprentissage de l’interculturel et réfléchir sur la société qui nous entoure [note 1. Nous voulons travailler avec un matériel qui puisse permettre aux élèves et aux enseignants “comprendre” la réalité qui se trouve au-delà des murs de l’école. Avec des petits échantillons de réalité. Les critères qui conduisent le choix sont la pertinence, la performativité et l’exploitabilité (De Carlo, p. 57). Les documents dits “authentiques” traditionnels tels que calendriers, menus de restaurants, programmes de cinéma, carte du métro “s’avèrent très utiles dans les activités visant ces objectifs, mais il est souhaitable d’éviter de les exploiter selon une approche simplement descriptive, ethnographique, culturaliste, où la culture de l’autre est considérée comme un objet statique à décoder” (De Carlo, p. 58). Cette dernière remarque est très importante car un objet statique ne peut faire objet que d’une analyse descriptive qui n’aide pas si elle n’est pas accompagnée d’une dynamique expositive, de confrontation et de compréhension des différences et acceptation de cette existence sans la considérer comme n’étant qu’étrangère. De Carlo plaide pour considérer le texte littéraire comme support nécessaire grâce à la qualité informative qu’il apporte:
- situations conflictuelles, contradictoires, inattendues => lectures multiples;
- existence de plusieurs points de vue;
- présence des indices lingüistiques en relations aux groupes ethniques ou sociaux;
- prête attention sur les usages des objets culturels.
fin note 1]

Ce trésor littéraire a été conçu de façon à ce qu’il dialogue au fur et à mesure que se développe la recherche, mais, comme le projet a pris un chemin que l’auteur n’a pas pu prévoir, il est devenu aussi un matériel de travail pour les professeurs de galicien, par exemple, ou pour tous ceux qui veulent expliquer l’interculturel dans leur pratique.

C’est la raison qui explique la traduction de tous les textes au galicien (quand nous l’avons cru convenable on a laissé des textes castillans) et au français. Le parcours du trésor litteraire est thématique et offre des activités afin d’améliorer les possibilités qu’offrent les textes choisis.

La liberté de décider quand s’approcher aux différentes possibilités qu’offre ce travail dépend, bien sûr, des professeurs. Il est pensé pour eux, pour qu’ils puissent l’employer de façon plus ou moins globale ou, au contraire, de manière concrète et ponctuelle.

Nous inscrivons le parcours interculturel avec une application un peu libre de la Grammaire du Sens et de l’expression de Patrick Charaudeau, et puis de l’explication que De Salins nous offre sur l’enseignement/apprentissage du français langue étrangère (FLE).

Le travail est structuré en 5 blocs thématiques. Chaque bloc est caractérisé par des objectifs interculturels et des objectifs expressifs et grammaticaux.

BLOC 1. L’ÉCOLE DE NOS JOURS

Objectifs interculturels

1) Débattre à propos de l’importance de l’école aujourd’hui
2) Établir la responsabilité de l’école vers la société
3) Apprécier l’école comme apprentissage de l’interculturel

Objectifs expressifs et grammaticaux

1) Connaître les fondements essentiels de la grammaire du sens et de l’expression
2) Différencier les êtres, les processus et les propriétés qui interviennent dans l’expression
3) Connaître les aspects essentiels de la catégorie conceptuelle de la Personne représentée par les pronoms personnels

BLOC 2. LES MOTIFS ET LES RAISONS DU VOYAGE MIGRATOIRE

Objectifs interculturels:

1. Familiariser l’élève avec les motifs et les raisons du voyage migratoire.
2. Rendre visible le procès d’arrivée des migrants et les difficultés que représente l’adaptation à un pays différent.
3. Se rendre conscients des limites de la démocratie actuelle

Objectifs expressifs et grammaticaux:

1. Traiter les règles essentielles de l’actualisation du nom (l’article)
2. Travailler l’expression de la localisation associée aux mouvements et aux positions.
3. Employer avec propriété les articles contractés avec les noms de pays et villes.

BLOC 3. MOI ET LES AUTRES. CONNAISSANCE ET RECONNAISSANCE

Objectifs interculturels
1. Se rendre conscients de la négativité que comportent les préjugés et les stéréotypes comme définitions identitaires de l’Autre et de nous-mêmes
2. Savoir adopter une approche refllexive et critique face à l’Autre et face à nous-mêmes
3. Développer les capacités des élèves comme agents de transformation sociale et personnelle
4. Reconnaître les fondements du racisme et les moyens pour lutter contre lui

Objectifs expressifs et grammaticaux
1. Connaître les moyens expressifs pour exprimer la présentation de soi-même et des autres
2. Se décrire soi-même et les autres en employant les procédes de la qualification
3. Distinguer les différents types de qualification
4. Appliquer avec propriété la comparaison

BLOC 4. LES ESPACES ET NOS IDENTITÉS

Objectifs interculturels

1. Définir les concepts qui servent pour caractérise l’identité.
2. Se rendre concients de la valeur des mots pour nous définir.
3. Reconnaître l’importance de la justice sociale

Objectifs expressifs et grammaticaux
1 . Employer avec propriété les procédés de la dépendance.
2. Utiliser de manière correcte l’expression de la désignation.

BLOC 5. LE TEMPS DES DROITS HUMAINS ET DE LA CITOYENNETÉ UNIVERSELLE INCLUSIVE

Objectifs interculturels
1. Apprécier le respect des Droits Humains comme base de la vie en commun
2. Reconnaître la valeur de la compréhension et la connaissance de l’Autre comme instrument interculturel
3. Comprendre les mécanismes de la solidarité des différences.
4. Analyser les conséquences de la discrimination et du racisme
5. Connaître les fondements de l’Islam pour combattre l’ignorance de l’islamophobie
6. Combattre le racisme avec les mécanismes de la non-violence

Objectifs expressifs et grammaticaux
1. Comprendre les valeurs des différents procédés qui servent pour exprimer la quantification.
2. Employer de façon convenable les procédés de quantification.
3. Distinguer la fonction sémantique des actants qui définissent l’action

INDEX

INDEX
1. INTRODUCTION GÉNÉRALE.
1.1. SI LA FIN COMPTE
1.2. L'ESPACE VIDE OU LE FONDEMENT DE LA DÉMOCRATIE
1.3. UNE ÉCOLE POUR LA DÉMOCRATIE...EST-ELLE POSSIBLE?

2. INTRODUCTION AUX UNITÉS DIDACTIQUES
2.1. HISTOIRES DE VIE
2.2. LES PERSONNAGES

3. BLOC 1. L'ÉCOLE, DE NOS JOURS
3.1. QUELLE ÉCOLE POUR CE MONDE?
3.1.1. L'ECOLE INTERCULTURELLE
3.2. QUELLE CONSIDÉRATION ONT VOS ÉLÈVES ENVERS LA GRAMMAIRE?
3.3. À PROPOS DE LA GRAMMAIRE DU SENS ET DE L'EXPRESSION
3.4. LES ÊTRES, LES PROCESSUS ET LES PROPRIÉTÉS
3.4.1. LES ÊTRES ET LES NOMS
3.4.2. LES PROCESSUS ET LES VERBES
3.4.3. LES PROPRIÉTÉS, LES ADJECTIFS ET LES ADVERBES
3.4.3.1. Caractéristiques formelles des adjectifs qualificatifs
3.4.3.2. Caractéristiques formelles des adverbes qualificatifs
3.5. LA PERSONNE ET LES PRONOMS PERSONNELS
3.5.1. LES PERSONNES DE L'INTERLOCUTION
3.5.2. LES PERSONNES DE LA DÉLOCUTION

4. BLOC. 2. LES MOTIFS ET LES RAISONS DU VOYAGE MIGRATOIRE
4.1. LE VOYAGE VERS LE PARADIS...OÙ EST-CE VERS L'ENFER?
4.2. L'ACTUALISATION ET L'ARTICLE
4.2.1. L'ARTICLE UN DIT INDÉFINI
4.2.2. L'ARTICLE LE DIT DÉFINI
4.2.3. L'ARTICLE DU(DE LA) DIT PARTITIF
4.3. LA LOCALISATION DANS L'ESPACE
4.3.1. LA LOCALISATION ET LES MOUVEMENTS
4.3.1.1. LE MOUVEMENT D'APPROCHE
4.3.1.2. LE MOUVEMENT D'ÉLOIGNEMENT
4.3.1.3. LE MOUVEMENT DE PARCOURS
4.3.2. LA LOCALISATION ET LES POSITIONS
4.3.2.1. LES POSITIONS ABSOLUES
4.3.2.2. LES POSITIONS RELATIVES
4.3.3. LES NOMS DE PAYS: GENRE ET EMPLOI DES ARTICLES CONTRACTÉS
4.3.4. CONSIDÉRATIONS À PROPOS DE QUELQUES VERBES

5. MOI ET LES AUTRES: CONNAISSANCE ET RECONNAISSANCE
5.1. EST-CE QUE JE SUIS RACISTE?
5.1.1. PRÉJUGÉS ET STÉRÉOTYPES
5.1.2. DISCRIMINATION
5.2. LA PRÉSENTATION ET LES PRÉSENTATEURS
5.2.1. L'EXISTENCE
5.2.2. L'IDENTITÉ
5.2.3. LA PRÉSENCE
5.3. LA QUALIFICATION, LA COMPARAISON ET L'ADJECTIVATION
5.3.1. LA QUALIFICATION DES ÊTRES
5.3.1.1. L'ADJECTIF
5.3.1.1.1. À PROPOS DU GENRE
5.3.1.1.2. À PROPOS DU NOMBRE
5.3.1.2. LE NOM
5.3.1.3. TYPES DE QUALIFICATION DES ÊTRES
5.3.1.3.1. LA DÉFINITION
5.3.1.3.2. LA CARACTÉRISATION
5.3.2. LA QUALIFICATION DES FAIRE
5.3.2.1. L'ADJECTIF EN -MENT (ADVERBE QUALIFICATIF)
5.3.2.2. LE NOM
5.3.2.3. LE VERBE
5.3.2.4. TYPES DE QUALIFICATION DES FAIRES
5.3.2.4.1. LA QUALIFICATION OBJECTIVE
5.3.2.4.2. LA QUALIFICATION SUBJECTIVE
5.3.3. LA COMPARAISON
5.3.3.1. LA COMPARAISON GRADUÉE
5.3.3.1.1. LA COMPARAISON INTENSIVE
5.3.3.1.2. LA COMPARAISON QUANTITATIVE
5.3.3.1.2.1. LE SUPERLATIF
5.3.3.2. LA COMPARAISON NON GRADUÉE
5.3.3.2.1. L'IDENTITÉ
5.3.3.2.2. LA DIFFÉRENCE
5.3.3.3. LA COMPARAISON PROPORTIONNELLE
5.3.3.4. LA COMPARAISON ÉVALUATIVE

6. BLOC 4. LES ESPACES ET NOS IDENTITÉS
6.1. LE PROCÈS DE L'IDENTITÉ
6.2. LA DÉPENDANCE ET LES POSSESSIFS
6.2.1. POSSESSIFS EN FONCTION DE DÉTERMINATION
6.2.2. POSSESSIFS EN FONCTION DE SUBSTITUTION
6.2.3. RELATION D'APPARTENANCE (STRUCTURE AVOIR)
6.2.4. RELATION D'ACTANCE (STRUCTURE FAIRE)
6.3. LA DÉSIGNATION ET LES DÉMONSTRATIFS
6.3.1. DÉMONSTRATIFS EN FONCTION DE DÉTERMINATION
6.3.2. DÉMONSTRATIFS EN FONCTION DE SUBSTITUTION

7. BLOC 5. LE TEMPS DES DROITS HUMAINS ET DE LA CITOYENNETÉ INCLUSIVE UNIVERSELLE
7.1. LA QUANTIFICATION ET LES QUANTIFICATEURS
7.1.1. LA QUANTITÉ
7.1.2. L'INTENSITÉ
7.1.3. LES DEGRÉS
7.1.4. LES MODES D'EXPRESSION
7.1.5. LES MOYENS D'EXPRESSION
7.1.6. LA QUANTITÉ DÉTERMINÉE (PRÉCISE)
7.1.7. LA QUANTITÉ ET L'INTENSITÉ INDÉTERMINÉES (IMPRÉCISES)
7.1.8. LA QUANTITÉ ET L'INTENSITÉ RELATIVES
7.1.8.1. ADÉQUATION
7.1.8.2. EXCÈS
7.1.8.3. INSUFFISANCES
7.1.9. LA QUANTITÉ ET L'INTENSITÉ TOTALISANTES
7.1.9.1. LA QUANTITÉ TOTALISANTE
7.1.9.2. L'INTENSITÉ TOTALISANTE
7.1.10. LA QUANTITÉ ET L'INTENSITÉ NULLES
7.1.10.1. LA QUANTITÉ NULLE
7.1.10.2. L'INTENSITÉ NULLE
7.2. L'ACTION ET LES ACTANTS
7.2.1. LES ACTANTS DIRECTEMENT LIÉS À L'ACTION
7.2.1.1. L'AGENT
7.2.1.2. LE PATIENT
7.2.1.3. LE DESTINATAIRE
7.2.2. LES ACTANTS SATELLITES
7.2.2.1. L'AUXILIAIRE
7.2.2.2. L'ALLIÉ
7.2.2.3. L'OBSTACLE
7.2.2.4. L'OPPOSANT
7.2.3. LES ACTANTS CIRCONSTANCIELS
7.2.3.1. LE LOCATIF
7.2.3.2. LE SITUATIF
7.2.3.3. LE CAUSATIF
7.2.3.4. LE FINAL
7.3. CONCLUSION. DÉFENDONS LES DROITS HUMAINS ET LA SOLIDARITÉ DES DIFFÉRENCES POUR COMBATTRE LE RACISME

8. TRÉSOR LITTÉRAIRE

9. TESOURO LITERARIO

10. GLOSSAIRE INTERCULTUREL

11. BIBLIOGRAPHIE